Cité templière ou les chemins de pierres (fin)
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Un peu de bleu croisé sur le plateau, avant d'entrer au coeur de la cité.
Dès la deuxième moitié du xiième siècle, le Larzac verra l'établissement des Templiers
jusqu'à leur chute le 13 octobre 1307.
Les cités, enserrées derrière de hauts murs d'enceinte garnis de tours,
vivront de la culture et d'élevage ovin.
Au carrefour des voies antiques et de pélerinage,
comme La Cavalerie (en travaux de restauration lors de mon passage),
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La Cavalerie
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Ou sur des pitons rocheux comme à La Courvertoirade.
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Les cités gardent dans leurs pierres, sous leurs voûtes, les traces de leur passé.
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L'histoire s'écrit en pointillés de croix discoïdales en pans de murs écroulés.
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De ruelles étroites et sinueuses
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La Couvertoirade
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En chemins escarpés.
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Les anciens chemins de rondes surplombent les austères maisons,
enchâssées au pied du château Templier.
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Une situation dominante d'où l'oeil apprécie toutes les nuances d'ocres et de gris.
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Lauzes, pavés, linteaux, escaliers empruntent de multiples directions, menant au seuil des foyers.
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Le bois prend alors le relais, les lourdes portes s'ornent de cardabelles,
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Ou de jolies ferrures.
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La surprise peut venir, au détour des larges pierres plates, d'un contrepoint végétal...
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D'une treille qui s'obstine à grimper à l'assaut d'une façade.
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Réveillées par un peu de bleu, de vert, d'une pointe de jaune ou d'un rideau blanc,
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Le village murmure, à qui veut bien l'entendre, sa joie de revivre.
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