La foule...Emportée
Cela pourrait commencer comme une série série américaine...
Avec un ciel lourd de menaces...
Pourtant, au fur à mesure, l'atmosphère s'éclaire,
Les gris se font doux, subliment les bleus sombres.
Les tables, de coutume prises d'assaut,
s'alanguissent...
Côté cour ou côté jardin,
la vaste scène estivale s'engourdit.
Les pailles s'ébourriffent alors que les lignes se figent...
De temps à autre, des silhouettes furtives...
Pas de quoi éveiller la somnolence des accessoires.
Les spectateurs ont renoncé, comme les têtes d'affiche...
Restent les figurants,
les anonymes
Ceux-là ont repris le dialogue discret avec les éléments,
Donnant vie à la vague, au vent,
Ils oublient le décor...
L'oiseau fend les airs, s'élève au dessus des vagues.
Les toiles claires enfin accordées
jouent, à qui veut l'entendre,
l'ode à la sérénité
Loin des foules...
Sète Juillet 2011